La liseuse Kobo Mini est une petite liseuse e-ink sorti en 2012 que nous utilisons depuis presque 10 ans en vacances d’été. Elle a l’avantage de ne pas chauffer au soleil contrairement aux téléphones mobiles et … d’avoir su résister aux ravages du temps / soleil / sable 🙂
Franchement, je n’aurai pas eu l’idée d’enlever le capot arrière pour trouver un bouton reset.
Il faut prévoir un trombone ou un fil de fer un peu fin. Le clic du reset s’entend assez facilement.
Une fois le reset fait … et bien il faut reconfigurer la tablette. Sauf que comme le support a été arrêté, l’application ne la reconnait pas sur le PC. Si on essaie de l’activer en Wi-Fi cela ne fonctionne pas non plus : les mises à jour ont été supprimés du site web de Kobo (bravo Kobo… un gain de 50Mo sur votre site web…) et empêche d’accéder à l’étape de configuration du compte.
Bon, heureusement, il est possible de passer outre cette étape. Pour cela, je me suis basé sur la méthode indiquée sur le wiki d’ubuntu.
On relie la Kobo à un PC via un câble USB (PC windows / linux, peu importe)
On identifie l’emplacement de montage : si tout va bien, à la racine du point de montage se trouve un dossier .kobo avec des fichiers à l’intérieur
Ouvrir le fichier .kobo/KoboReader.sqlite présent avec SQLite: j’ai utilisé windows mais peu importe.
Editer la table user pour ajouter une entrée. J’ai un peu tatonné car ma table comptait 27 champs, contrairement au wiki. Mais pas besoin d’avoir des valeurs “correctes”, il n’y a pas de vérification réelle. J’ai donc mis que du vide :
sqlite3.exe "U:\.kobo\KoboReader.sqlite"
SQLite version 3.36.0 2021-06-18 18:36:39
Enter ".help" for usage hints.
sqlite> insert into user values ('','','','','','','','','','','','','','','','',' ','','','','','','','','','','');
sqlite> .quit
On sauvegarde la base sqlite, on débranche la Kobo.
Il suffit de redémarrer et … tada! On peut accéder à l’interface.
Evidemment la Kobo n’est pas relié à un compte Fnac/Rakuten etc. mais je m’en fiche un peu…, nous l’utilisons via Calibre soit en direct ou soit via Calibre-web.
Suite à la décision “controversée” de google de rendre son mécanisme de sauvegarde des photos payants et suite à l’arrêt du développement côté plex du service camera upload, je me suis penché vers les alternatives existantes pour permettre de sauvegarder les photos vers mon NAS.
Il existe sûrement d’autres outils, mais voilà ceux que j’utilise pour moi ou pour ma famille.
PhotoSync est une application payante disponible sur à priori toutes les plateformes existantes. La solution est payante sur Android / iOS mais fonctionne bien, ne nécessite pas de grosse infrastructure derrière.
Inconvénient : c’est payant. Mais bon, pffft 2€ quoi. A vous de voir.
NextCloud est une application serveur dont l’application sur smartphone permet entre autre de synchroniser les photos automatiquement prises sur les téléphones android
L’inconvénient majeur c’est la complexité du système à mettre en place. L’installation nécessite de nombreux paquets et de la configuration “manuelle” à exécuter (ligne de commande…). La documentation en ligne est bien faite et il vaut mieux éviter de regarder les sites tiers sur le sujet qui ne sont pas à jour et peuvent faire faire des erreurs. J’en sais quelque chose…
Suite à la fermeture des cinémas, nous nous sommes lancés dans un projet qui nous tenait à coeur : la mise en place d’un “vrai” cinéma à la maison “home cinema”. C’est à dire, un video projecteur avec une vrai toile, un bon son et une installation confortable. Et même en bonus les M&ms 🙂
Analyse préalable de notre collection de films
Nous possédons une belle collection de film d’origines diverses et des abonnements à différents services de replay
Des blu-ray au format “standard” 1080p 24p, et en E-AC3, et des blu-ray 4K rippée au format MKV sous Plex.
Des DVD vidéos au format … DVD, 480p 24p, AC3. Rippée aussi au format MKV sous Plex.
Des abonnements à Disney+, Amazon Prime (donc, des films en 4K, 1080p)
Sans compter les replay divers et variés… et les enregistreur videos sur la TNT de Plex.
Une remarque intéressante : les vidéos sont souvent au format 24p. Donc dans l’idéal, il faut un video projecteur le supportant pour éviter les effets de judder.
Judder ? Késako ?
Les films cinémas sont enregistrés bien souvent à 24 images / secondes. Mais pour être diffusé sur la télé ou des vidéoprojecteur 50Hz ou 60Hz, la TV va insérer des images mais pas tout le temps, et cela donne un effet de non fluidité aux mouvements rapides. Je ne vais pas rentrer dans les considérations techniques : Voir cette vidéo YouTube de la chaîne RTings (en anglais).
Le vidéoprojecteur n’aura pas de souci s’il gère une fréquence d’affichage en multiple de 24. En 120Hz ou 240Hz ce problème n’existe pas.
Pour la diffusion des vidéos, soit le vidéoprojecteur permet directement de décoder les différents formats, soit il vaut mieux utiliser un matériel dédié. Après une loooooongue analyse nous en avons conclus que la partie video devait être dédié à la vidéo, et non pas au décodage. Il s’agit essentiellement d’une question de chauffage : le videoprojecteur chauffe beaucoup et rajouter un processeur graphique dans un emplacement surchauffée est tout sauf une bonne idée. En gros : ça rame pour éviter que ça chauffe ! On alors faut payer une fortune… Sans compter le suivant de l’OS inexistant de ce genre de matériel.
Deux possibilités sont apparues :
Soit utiliser un mini-pc (type Mi Box android, ou type intel nuc sous windows 10) relié à bon videoprojecteur.
Soit utiliser un téléphone android permettant la diffusion via un cable USB-C vers HDMI, ou des clés Android (Google Chromecast, Amazon Fire TV stick, Nvidia Shield)
Nous avons exclus la seconde possibilité car elle ne permettent pas de brancher un lecteur Blu-Ray. Mais si vous n’en avez pas besoin, c’est une solution tout à fait valable. Attention tout de même : tous les Chromecast ne supportent pas le 24p!
Notre matériel
Un Mini PC : de marque AcePC, BT 4.2, WiFi 5G, Gigabit, un disque mSSD, des ports USB3, 8G de ram et décodage de la 4K en hardware.
Le videoprojecteur : un Vankyo fourni avec son écran de projection, acheté sur AliExpress, il supporte les flux en 24p, 50hz 60hz, 1080p et 4K
Une manette Bluetooth pour utiliser Kodi
Au niveau du son, en attendant mieux, nous avons deux grosses enceintes Bose (stéréo, donc)
Pour l’écran, nous avons fabriqué un cadre peint en noir et attaché la toile avec des agrafes, bien tendue. Pour tester le tout, nous avons utilisé un chromecast ultra (4K certes, mais pas 24p…)
Configuration préalable du MiniPC
Créer un compte dédié à la vidéoprojection
Ajouter l’autologon pour ce compte : voir l’aide en ligne de Microsoft sur le sujet :
Paramètre Kodi pour basculer en 24p automatiquement l’écran : Voir l’aide en ligne Settings/Player/Videos – Official Kodi Wiki. Le réglage dans notre cas a été positionné sur “on start / stop” qui permet de basculer en 60Hz dans les menus de Kodi et en 24p dans les films.
Démarrer Kodi automatiquement lors de l’ouverture de session
Kodi ne se lance pas tout seul au démarrage de la session windows 10 : il faut ajouter un petit programme compagnon appelée Launcher4Kodi :
Ouvrir Kodi, ouvrir les Settings, puis File Manager
Double cliquer sur Add Source et sélectionner None. Valider le message si nécessaire.
Coller le lien suivant dans la barre d’adresse et la nommer SlyGuy
http://k.slyguy.xyz
Revenir au menu principal de Kodi, sélectionner le menu add-on. Cliquer sur Package installer, puis Install from Zip file. Rechercher puis installer SlyGuy
Ensuite, il faut se rendre dans le repository SlyGuy, et chercher Disney+ dans la liste des Add-ons vidéos et l’installer puis le configurer.
Lors du premier lancement d’une vidéo, Kodi va vous demander d’installer le plugin “InputStream Adaptative” et le codec Widevine, qui sont absolument nécessaires pour lire des videos protégées par DRM.
Amazon Prime Video
Quasiment le même principe, mais il faut aller chercher le repository et l’installer “à la main” depuis le github suivant :
Plex est un super outils pour la gestion des vidéos, pour l’audio (surtout avec plexamp), pour la télé (les flux IPTV de free fonctionnent très bien via xTeve!). Pour les utilisateurs payants, c’est un produit qui vaut le coup et qui a peu de concurrence (emby…)
Et parmi tout ça. Plex permet également de gérer des photos.
Bon, là, faut être honnête, c’est pas terrible terrible. Les photos peuvent avoir des autotags à la “Google Photo” mais … rien de génial.
Rien que l’export d’une sélection de photos est à s’arracher les cheveux. D’ailleurs, ça tombe bien, c’est l’objectif de cet article 🙂
Attention, le plugin n’a plus de suivi car Plex a décidé d’arrêter le support des plugins… mais ils continuent pour l’instant de fonctionner.
Etape 2 : Dans votre compte plex, sélectionner les photos que vous voulez exporter et (c’est le plus important!!!) leur ajouter un tag spécial. Par exemple “mon_beau_voyage”
Etape 3 : Dans plex, il faut créer une playlist automatique à partir du tag “mon_beau_voyage”
Etape 4 : via le plugin WebTools exporter la playlist au format m3u
Il faut se rendre sur l’url du plugin webtools (par défaut : http://<nomserveur>:33400 ), puis dans la page “playlist”. Sélectionner la playlist automatique
Etape 5: extraire la liste des noms de fichiers du m3u
Chacun sa méthode, mais comme je suis linuxien via windows, j’utiliser mobaxterm, un petit script comme
Etape 6 : Recopier la liste des photos dans un dossier à part. J’insiste sur le recopier. On ne déplace pas ces photos pour rien 😉
Etape 7 : Faites ce que vous voulez des photos. Vous pouvez par exemple les transférer sur photobox.fr pour faire un magnifique album de vacances. Tadam!
Bon alors, c’était pas si compliqué que ça non ?
Oui bon, d’accord, c’est quand même bien infernal pour juste exporter 30 photos.
Et sinon, plex, c’est quand que tu décides à rajouter un fichu bouton exporter?
Si vous avez plusieurs services web d’installer sur votre / vos serveurs tel que sabnzbd, sickbeard, transmission, jeedom, webmin, ce n’est pas toujours évident de se repérer dans toutes les adresses numéro de ports etc.
Heureusement, il existe plusieurs projets open source pour vous permettre d’organiser tout cela ! Il en existe surement d’autres que ces deux projets mais ce sont les deux que j’ai personnellement testé.
Les points intéressants d’organizr selon moi (en V2) sont la grande intégration des services web au sein d’une page unifiée. Plus besoin d’ouvrir les autres services webs, tout se gère au maximum via cette page. Par contre, cela se fait au détriment de la simplicité de configuration (forcément).
Alors histoire de défoncer les portes ouvertes, non Heimdall, ce n’est pas le légendaire ouvreur de porte 😉
Heimdall, c’est quasi l’inverse d’organizr. La configuration est simplifiée au maximum et se fait par un mécanisme “d’apps”. Il existe trois niveaux d’applications selon son intégration à heimdall : generic (icône +lien à définir soi même), les foundations (des apps toutes prêtes) et enhanced, qui sont le truc le plus intéressant car intégrent directement des fonctionnalités au site web.
Les principals reproches pour heimdall, c’est justement son manque de configuration. Si le format des liens ne vous plait pas, et bien passez votre chemin.
Autres possibilités
Un petit mot pour vous parler de Muximux (site: https://github.com/mescon/Muximux ) qui consiste en l’ajout d’un menu en haut des différents services webs. A l’heure actuelle le développement semble stoppé / abandonné, donc bien que complétement fonctionnel, je ne peux vous le conseiller.
Enfin, il reste toujours possible d’utiliser un CMS pour se créer son propre site web.
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